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14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 13:14

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Personne ne peut le nier et même ceux qui le détestent le reconnaîtront : Claude François était un grand professionnel et un perfectionniste à l’extrême. Ce nouvel enregistrement inédit concerne une séance de « mise en place » de ce que sera la future chanson « Joue quelque chose de simple ». Ces répétitions prouvent irréfutablement que Claude François allait très loin dans la précision rythmique d’une chanson, dans la conception de sa structure musicale. Quand on écoute très attentivement cette séance, on se rend compte très distinctement que Claude François attache beaucoup d’importance à « disséquer » chaque composante de la ligne mélodique, aux breaks, aux variations qu’elle peut susciter et engendrer. Ce sont les bases élémentaires de l’écriture musicale et du lyrisme d’une chanson. Vous l’entendrez aussi, il définit même le registre vocal que lui inspire la mélodie. Lorsque le travail sera terminé, la ligne mélodique ne sera finalement pas conçue avec le registre tel qu’il l’avait escompté. « Une mise en place » ou un travail de repérage, ça sert à ça. Après le travail vocal, il faut s’occuper de la partie instrumentale qui est nécessaire au bon placement de la voix, à ses accents toniques. Vous remarquerez aussi que Claude insiste sur ce point afin que la rythmique se situe exactement là où elle doit se trouver dans la structure musicale. Quand on entend la chanson, on constate que ce long travail de préparation a payé et qu’il est le fruit de séances interminables où l’on remet cent fois l’ouvrage sur le métier… Et pour Claude François, ça n’avait pas de prix…

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 11:22

cf ms 3

Les polémiques entre les toutes grandes vedettes ont toujours existé et c’est vrai que les commérages, au passage, bien alimentés par les journaux à sensation, ne faisaient qu’accroître leur popularité. Bon, on ne s’étendra sur les dissensions qui opposent actuellement Hallyday et Sardou mais celles entre Sardou et Cloclo n’ont pas été tristes non plus. Pour preuve, le témoignage de Cloclo relatif à la une dont il avait fait l’objet dans le n° 5 de MS Magazine de mai 1976 n’était pas piqué des hannetons. En effet, vous l’entendrez, Sardou en prend pour son grade mais il faut bien être honnête aussi : Claude François n’était pas toujours objectif et cette attitude ne favorisait pas non plus les bonnes relations… Soit, la réconciliation était toujours la bienvenue et c’est toujours mieux comme ça ! On se souvient de cette réunion mythique avec les trois « monstres » à l’Élysée Matignon le 16 septembre 1977… Quel instant mémorable ! Les sourires complices, les confidences de Jojo à l’oreille de Cloclo… On se serait cru au paradis ! Et puis comment ne pas revenir sur ces duos de retrouvailles entre Claude François et Michel Sardou lors des émissions des Carpentier en 1974, 1975, 1977 et 1978… Finalement, Claude et Michel ne se quittaient plus et étaient devenus les meilleurs amis du monde ! Le calumet de la paix avait même été fumé à Dannemois et Cloclo n’avait pas hésité à en relater les circonstances dans son journal d’août 1977… dans le but de faire encore augmenter le tirage ! Même Sardou n’avait pu réussir un coup pareil du temps de son magazine ! Rassurez-vous, cet article n’a pas pour but de faire renaître les coups de gueule… Que du contraire, on préfère réentendre ces fameux duos qui nous font toujours rêver… Ils ont tellement de talent tous les deux !

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15 août 2013 4 15 /08 /août /2013 20:05

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Comme promis, nous voici à nouveau sur le plateau de « Midi Première » du 23 avril 1977. Les folles dans le public sont toujours les mêmes, au moins, elles avaient compris que Cloclo revenait le lendemain ! On passera sur ce détail mais signalons au passage que Claude n’aimait pas ces cris hystériques. Je me rappelle d’une émission où il chantait « Les moulins de mon cœur » en duo avec Michel Legrand, il avait demandé discrètement le silence afin qu’il puisse se concentrer sur la tonalité vocale à adopter vis-à-vis de celle de Legrand. En effet, cette « juxtaposition » de voix demande beaucoup de concentration et requiert le plus grand silence ! Bref, revenons-en à cette nouvelle émission où Claude est serein et très détendu, c’est vrai qu’il s’est toujours senti comme chez lui lorsqu’il vient à « Midi Première ». Danièle est gentille, toujours très souriante, jamais caustique et avec Claude, il est vrai que l’on a eu droit à quelques témoignages plus qu’intéressants. Dans cette émission, on ne sera pas déçu et Claude nous apprend tout d’abord les origines de son surnom « Cloclo ».

cloclo et danièle 5

Ensuite, avant d’interpréter « Les anges, les roses et la pluie », Claude nous parle de l’importance du soleil dans la vie, de son influence sur les odeurs, la nature et le mental des gens. Les confidences qui suivent concernent ses enfants et sont troublantes à plus d’un titre : Claude évoque la pérennité que ses enfants seraient amenés à entretenir s’il venait à disparaître… Catherine Ferry est présente aussi et Cloclo ne serait pas insensible à ce qu’elle l’accompagne en Pologne ; quoique, pour la star, « il ne suffit pas d’y aller pour être connu »… Cloclo y va de sa petite remarque humoristique à deux balles ! Enfin, avant que Claude ne chante son dernier tube du moment, « Je vais à Rio », on vit en direct l’irruption de l’accessoiriste Léon, réclamé unanimement par les Clodettes, qui s’occupe toujours de leur décor (pas de leur corps…) et aussi… de leur confort ! On sent qu’il a un petit faible pour elles (comme dit Cloclo, « il met la main à la pâte d’une façon exceptionnelle », à nouveau deux balles dans la tirelire !) et on le comprend aisément ! Bonne écoute.

 

 

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3 août 2013 6 03 /08 /août /2013 20:27

théâtre3

Claude François à cœur ouvert au micro de Danièle Gilbert ! Ça rime bien, hein ? Eh oui, on a beau rire et même parfois jusqu’à se moquer gentiment de la grande Duduche, elle savait s’y prendre avec les hommes et plus particulièrement avec Claude François ! Ses questions amenaient des réponses intéressantes, des propos qui interpellaient, qui étonnaient même ! Nous voici le 22 avril 1977 et Claude est l’invité de Danièle pour deux jours puisqu’il revient le 23 (ce sera dans le cadre du prochain inédit). Au cours de cette émission, la star interprètera ses succès du moment, à savoir « Quelquefois », avec la très jolie et sensuelle Martine Clémenceau, et « Laisse une chance à notre amour » dont le 45 tours est sorti depuis le mois de février.

patricia lavila

La chanteuse Patricia Lavila est présente également et Cloclo aura d’ailleurs une petite réplique savoureuse à son sujet… Je vous laisse la surprise ! Par contre, ne manquez pas la réflexion de Cloclo sur le bonheur… et son amplificateur ! Si on pouvait tous en posséder un… La vie serait encore plus belle ! Ensuite, Cloclo se confie sur la rigueur (un mot qui avait une importance capitale, à n’en point douter, dans son vocabulaire de métier) et le « canevas », ou, si vous préférez, le schéma professionnel qu’il s’impose. Par après, on apprend que Cloclo ne connaît pas du tout la Pologne mais qu’il aimerait répondre favorablement aux sollicitations dont il fait l’objet afin qu’il s’y produise. L’émission se termine avec quelques plaisanteries en compagnie de ses danseuses. Voici donc un montage audio inédit avec les interventions de Claude au cours de cette émission et un extrait issu des archives INA où vous constaterez que Cloclo use avec outrance de son pouvoir de séduction « absolu »… En effet, la « technique » d’humidification de ses lèvres avait de quoi rendre folles ses admiratrices les plus hystériques ! 

 

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 20:36

MACHIAVEL-Eleven-06

Alors que le nouvel album est annoncé pour la rentrée, Machiavel prêche la bonne parole avec « Eleven », 11ème album studio dont les textes ont été peut-être un peu influencés par les sordides prédictions du 21 décembre 2012 ! L’écueil est passé, heureusement pour Machiavel et pour nous, on attend donc le prochain « bébé » avec impatience ! Mais, dès la sortie d’ « Eleven » courant octobre 2011, Machiavel avait déjà pris une longueur d’avance avant cette présumée fin du monde car le renouveau musical était estampillé sur ces dix compositions dont les textes pourraient être assimilés à dix commandements exemptés de tout… machiavélisme :

1. Crains le crash, il viendra (Here comes the crash)

2. Regarde le soleil, il t’éblouira (Feel the sun)

3. Voiles au vent, la mer t’emmènera (Sail away)

4. Au-delà, l’esprit restera (The spirits fly again)

5. Sauve-toi et le monde, tu sauveras (Save the world)

6. Tu ne peux arrêter le temps, toujours il s’écoulera (Never ending-day)

7. Apprends à te connaître et ton prochain, tu connaîtras (Hope to see you again)

8. Ensemble, moins d’erreurs, tu commettras (Find the mistake)

9. Tu peux fuir l’ennui, toujours il te rattrapera (What's next)

10. Révèle-toi et le masque tombera (Without mask)

machiavel 2

 

Comme le signale Mario Guccio, le chanteur emblématique de la formation, Machiavel a voulu un album plus proche de ses fans, plus intime, plus dépouillé, comme si les instruments se mettaient à nu, comme si de nouveaux sons s’échappaient d’eux. À la limite, on pourrait même dire que c’est du rock « easy listening » hormis la plage titulaire « Here comes the crash » (écoutez le fabuleux mixage de l’intro, ça vaut le coup) et « Save the world », les deux morceaux les plus « remuants ». Bien sûr Mario, vocalement, fait des prouesses (il arrive encore à nous surprendre !) et il s’octroie la plus grosse part du gâteau mais il laisse bien plus que des miettes à ses petits camarades, Roland De Greef (sur le très bon « The spirits fly again ») et Marc Ysaye (sur « Hope to see you again » et aussi très à l’aise sur « What’s next » où il se fait manifestement plaisir) qui n’hésitent pas à se mettre tellement bien en évidence qu’ils parviennent même à le faire élégamment oublier ! En ce qui concerne « Feel the sun » et « Sail away », c’est vrai qu’il n’y a pas de quoi déchaîner les foules comme sur « Fly » ou sur « The Rumour » mais les compositions sont de très bonne qualité et c’est le choix du groupe dans l’optique d’une nouvelle orientation musicale. C’est certainement l’album le plus épuré depuis la fondation de Machiavel. C’est même très surprenant d’écouter la bossa « Never-ending day » (excellemment interprété par Mario Guccio) où les membres se la jouent façon « Vaya Con Dios ».

 

"Here comes the crash"/"Save the world"/"Never ending-day"

Les percussions sont feutrées, les guitares sont douces et plaisantes, le mariage des voix est subtil, l’orchestration est irréprochable : à déguster absolument au casque pour ne rien en perdre… Un petit joyau, certainement l’une des plus grandes réussites, sur le plan mélodique, de toutes les compositions de la formation. Enfin, on accordera une mention spéciale à « Find the mistake » où Machiavel nous fait faire un fameux bond en arrière et où il nous fait humer le doux parfum de ses racines… progressives, surtout à partir de 4’ (c’est le morceau le plus long de l’album, 6’14) où la ligne mélodique prend une toute autre dimension. N’omettons pas « Without mask » qui a été judicieusement choisi pour clôturer la tracklist de l’album… Machiavel joue la carte de la sincérité sans ambigüité et se dévoile tel qu’il est maintenant sans toutefois renier son passé. Rayon groupe, exit Thierry Plas parti vers d’autres horizons musicaux pour faire… place (joli, non ?) au fantastique Christophe Pons qui n’a rien à envier à son prédécesseur. Son jeu est culotté, solide et très efficace. Doté d’une base impressionnante, ce « gamin » nous étonnera encore au milieu des papys qui font de la résistance. A l’orée des 60 balais, Roland De Greef, Marc Ysaye et Mario Guccio font encore le ménage (hé, hé, balais, ménage, vous saisissez ?) sur scène et ils ont toujours la « patate » pour balancer la purée (pff…). Pour ne pas trop « accuser le coup », le trio peut aussi s’appuyer sur l’excellent Hervé Borbé toujours prêt à en remettre une couche où et quand il le faut.  « 11 » n’est pas seulement un album de transition comme ils le prétendent, c’est une confirmation ou plutôt une compilation de différents styles de musique avec lesquels Machiavel continue à exister avec une certaine réussite, avouons-le. Sans pouvoir égaler « Virtual Sun », l’album de la « renaissance » en 1999, « 11 » est d’un très bon cru, bien supérieur à « 2005 » qui était plus formaté « FM ». Pas étonnant qu’ils aient mis 6 ans à accoucher d’un bébé musicalement aussi bien joufflu. Gageons que le prochain album soit aussi « bien enrobé » que celui-ci !

 

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14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 19:55

LE VÉRITABLE ENREGISTREMENT !

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forest national

Près de 40 ans après la sortie du 33 tours et 5 ans après la sortie du « concert intégral » en CD, je tiens à rétablir la vérité… L’enregistrement du concert d’adieu à la scène de Claude François du samedi 12 janvier 1974 à Forest National, tel qu’il a été commercialisé, a été traficoté ! Vous allez vous en rendre compte par vous-même en écoutant l’enregistrement ci-dessous tel qu’il a été capté ce fameux 12 janvier… Ecoutez attentivement les 3 premières chansons (« Cherche », « Stop au nom de l’amour » et « À part ça la vie est belle »), des détails confirment qu’elles ne proviennent pas du récital du 12 janvier ! Des preuves irréfutables ! Si vous êtes un incollable sur Claude François, vous savez certainement que ce concert était le deuxième donné par Cloclo dans cette salle mythique de la capitale belge… Donc, mon petit doigt me dit que des captages ont été effectués lors du premier concert de la veille, le 11 janvier, et qu’ils ont été incorporés dans l’enregistrement vendu dans le commerce tel que nous le connaissions tous jusqu’à cette révélation !

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Voici les éléments qui aboutissent à cette logique : dans la version originale que vous découvrirez ci-après, Claude annonce « Pat, Lydia », ses Clodettes, au début de « Cherche » alors que, sur la version disque, il dit clairement « Peggy, Pat, Peggy ». Durant l’interprétation de « Stop au nom de l’amour », toujours dans la version originale, au moment où il chante « Il est encore temps, je crois, de changer de chemin », il s’interrompt avant « de changer de chemin » alors que dans l’autre version, il chante toute la phrase… Enfin, l’intro d’ « À part ça la vie est belle » est plus longue dans la version originale et Cloclo ne se trompe pas dans les paroles du refrain, à l’inverse du disque où les paroles « …Et pourtant je me sens bien » passent à la trappe. D’autre part, vous entendrez tous les dialogues de Cloclo entre les chansons sans qu’ils n’aient été coupés. Plusieurs scoops sont remarquables également : après « Le lundi au soleil », à la demande d’une jeune admiratrice, il chante le refrain de « Chanson populaire »; le medley débute par une reprise d’ « À part ça la vie est belle » alors que le disque nous présente « Belles, belles, belles »; il entonne même « Parce que je t’aime mon enfant » mais est aussitôt interrompu; enfin, « Reste » n’est pas inclus dans le medley « disque » du 12 janvier, il ne peut donc qu’avoir été enregistré la veille à l’instar de « Belles, belles, belles »… Pour conclure, vous pourrez vous « délecter » du final d’une durée de… 12’17, grandiose, dans une ambiance indescriptible et dans une cacophonie instrumentale d’enfer…

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Voici la setlist officielle :

1. Instrumental « Frankenstein »/ « Cherche » 5’20

2. « Stop au nom de l’amour » 2’01

3. « À part ça la vie est belle » 3’03

4. « Celui qui reste » 2’24

5. « Il fait beau, il fait bon » + dialogues avec le public 6’16

6. « Une petite larme m’a trahi » 1’55

7. « Le lundi au soleil »/dialogues avec le public/ « Chanson populaire » (refrain) 6’27

8. « Comme d’habitude » 3’06

9. « Belinda » + dialogues avec le public, prélude au medley 5’44

10. Medley 23’53 :

« À part ça la vie est belle » (reprise)

« Roule »

« Ce n’est qu’un au revoir »

« Le jouet extraordinaire »

« Même si tu revenais »

« Le lundi au soleil » (reprise)

« Donna Donna »

« Eloïse »

« J’attendrai »

« À part ça la vie est belle » (reprise)

« J’y pense et puis j’oublie »

« Pauvre petite fille riche »

« Sha la la (Hier est près de moi) »

« Si j’avais un marteau »

11. « Chanson populaire » 2’49

12. « C’est la même chanson » 2’28

13. Final 12’17

Dans un même élan de générosité de partage, vous entendrez une interview de Cloclo le 13 janvier 1974 ainsi que les confidences sur les raisons qui l’ont poussé à arrêter la scène, notamment au micro d’André Torrent. Bonne écoute et… bonnes découvertes.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 21:24

Inédit n° 18

Voici un autre document et une photo extraits de "JUKEBOX Magazinen° 198 de décembre 2003.

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 20:20

Pour ce nouvel inédit (n° 17), voici un document paru dans "JUKEBOX Magazine" (n° 166 de juin 2001) :

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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 20:10

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Théâtre Hébertot, vous connaissez ? Suivez-moi dans les couloirs du temps, je vous y emmène… Arrêtons-nous le mercredi 21 janvier 1976, c’est le Show Musical de Pierre Lescure sur Europe 1 de 16 h 30 à 18 h 30… Ce jour-là célèbre les deux premiers vols commerciaux du Concorde mais un autre événement se déroule au 78bis rue des Batignolles dans le 17ème arrondissement…

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En effet, Claude François se produit exceptionnellement dans cette prestigieuse salle où l’on a pu applaudir, entre autres, Gérard Philipe, Michel Bouquet, Delphine Seyrig, Jean Rochefort, Pierre Arditi, Jean-Louis Trintignant et plus récemment Gérard Darmon, Patrick Chesnais, Jacques Weber, Michel Galabru et Robert Hirsch. Inaugurée en 1838, c’est l’une des plus vieilles salles de spectacle de Paris. Pour son ami Pierre Lescure et pour les besoins de cette émission, Cloclo a déployé toutes les énergies et toutes les ressources qu’il utilise lorsqu’il est en tournée. Il nous convie à un véritable concert inédit avec l’intro qui précède « Six jours sur la route », sa nouvelle chanson d’entrée (qui fait toutefois regretter « Cherche ») depuis la parution de son nouvel album « Toi et moi contre le monde entier »; ensuite, entre quelques confidences et interviews, il interprétera « Le chanteur malheureux », « Chanson populaire », « Pourquoi pleurer (sur un succès d’été) », « Une chanson française », « Le téléphone pleure », « Il fait beau, il fait bon », « Le mal aimé », « 17 ans », « Joue quelque chose de simple », « La musique américaine » et le final composé de « J’attendrai » et « C’est la même chanson ». Mais la perle de cet enregistrement, c’est le moment où Anne Sinclair convie Claude François à un « 7 sur 7 » avant l’heure. D’entrée de jeu, la journaliste fourbit ses armes et n’hésite pas à mettre la star sur le grill. Mais Cloclo ne se dérobe pas, ses réponses sont précises, spontanées, impertinentes, humoristiques et empreintes d’une logique implacable. Écoutez attentivement le passage où il parle de ses journaux « Podium » et « Absolu » ainsi que des « attaques » proférées contre lui par un autre magazine de presse pour les jeunes… Je ne vous en dis pas plus, je vous laisse profiter de ce magnifique enregistrement, imaginez que vous êtes confortablement installés dans un des splendides strapontins de ce théâtre et fermez les yeux… Vous y êtes !

 

théatre ebertot

 
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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 17:23

ONE TRACK PL 20890

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S’il ne fallait que garder ou plutôt qu’écouter une chanson de la carrière d’Éric Morena, ce serait bien évidemment la désopilante « Oh, mon bateau », son seul et unique tube de 1987. S’il ne tient plus convenablement les notes les plus aigues à la fin du morceau (il a d’ailleurs failli casser sa voix lors de sa dernière et pitoyable prestation télévisée dans les « Années bonheur » de Sébastien), le bougre avait quand même des capacités vocales non négligeables à l’époque de la sortie de ce titre inoubliable. Présenté comme le dernier présumé sauveur de l’opérette (Georges Guétary avait raccroché en 1986 avec « Le Roi du Pacifique » de Lopez à l’âge respectable de 71 ans), Éric Morena ne parviendra pas à rehausser le genre, pire, on se demande bien qu’est-ce qui a bien pu pousser le créateur de « La Belle de Cadix » à lui composer cette niaiserie de « Porto Rico » en 1990 ! Bref, le chanteur vivra de son semblant de rêve en essayant, à l’aide de quelques fans irréductibles, de garder une certaine décence artistique avec un album « Hommage » à Francis Lopez en 2006 et un ultime « L’amour est éternel » en 2011 où il nous lance de la poudre aux yeux avec des reprises ou plutôt des sabotages d’ « E Lucevan Le Stelle » de « Tosca » et de « Nessum Dorma » de « Turandot » manquant cruellement de crédibilité vocale. Dans le morceau légendaire qui précède l’exécution de Mario Cavaradossi, il est contraint à se « réfugier » en voix de tête pour atteindre les notes supérieures de la gamme. Il réussit, assez tristement, à être à côté de la plaque sur « E non ho amato mai tanto la vita !... » (Manque flagrant de justesse et la note est même carrément pourrie sur la 3ème syllabe d’ « amato »). Et que dire de l’air favori à Pavarotti ? Ce dernier se retournerait sans doute dans sa tombe, lui qui, amaigri et diminué par la maladie au cours de l’ouverture des Jeux Olympiques d’Hiver à Torino en 2006 (sa dernière apparition en public), parvenait encore à nous sublimer et à nous arracher des larmes ! Tout comme le précédent, Morena n’aurait jamais dû l’enregistrer, sa tessiture n’étant plus en adéquation avec les exigences de ces deux partitions ! Dans « Nessum Dorma », le premier flop survient déjà sur « No, no, sulla tua bocca lo dirò », la note n’est pas du tout assurée sur la première syllabe de « bocca ». La fin est à pleurer : « Dilegua, o notte ! Tramontate, stelle ! » est sabordé de toute part et prend l’eau tandis que le dernier « Vincerò » est à faire peur. Pour enrober le tout, les arrangements musicaux sont catastrophiques, le synthétiseur qui accompagne Morena est affligeant de médiocrité… Allez, sans rancune, Éric, on préfère de loin te voir et t’entendre dans « Oh, mon bateau » !

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