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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 19:29

INTERMEZZO 03524

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« Le jardin du Luxembourg » constitue véritablement une particularité dans la chanson française et dans la discographie de son interprète, Joe Dassin. Composée à l’origine par le duo Cutugno/Pallavicini (le même tandem avait également écrit deux autres gros tubes dont Joe fit l’adaptation et qui devinrent « L’été indien » et « Et si tu n’existais pas »), cette fresque musicale, dont le texte en français est l’œuvre de son fidèle parolier et ami Claude Lemesle, dure, pile poil, la bagatelle de 12 minutes ! Fin 1976, cette chanson est présentée en plage titulaire de la face A de son 11ème album studio avec « Il était une fois nous deux » tandis que « À toi » et « Le café des 3 Colombes » sont les deux autres chansons de la face B les plus plébiscitées. Évidemment, étant donné son exceptionnelle durée, « Le jardin du Luxembourg » ne sortira pas en 45 tours et sera même carrément boudé par les radios. Pourtant, le morceau rencontrera un franc succès en Amérique du Sud où les fans de l’idole se comptent par milliers. D’autre part, Joe aura désormais un « faible » pour cette chanson dont il n’hésitera pas à révéler qu’elle est, de loin, la meilleure de son répertoire. À noter que c’est la voix de la choriste Dominique Poulain que nous pouvons entendre et non celle de Joëlle d’Il Était Une Fois qui prête uniquement son concours « visagiste » dans la vidéo ci-dessous, extraite du « Numéro 1 » des Carpentier diffusé le 11 décembre 1976. Notons que Dominique Poulain a également travaillé sur des albums de Julien Clerc (« Jaloux », 1978), Johnny Hallyday (« La Peur », 1982), Serge Lama (« Marie, La PolonaiseNapoléon Volume III », 1985), François Valéry (« Aimons-nous vivants », 1989), Daniel Guichard (« Pour elle », 1989) et Pierre Perret (« Le Plaisir Des  Dieux », 2007). D’autre part, elle a participé au projet « Pour toi, Arménie » de Charles Aznavour en 1989. 

En guise de bonus, je vous propose de regarder et d’écouter attentivement l’entretien, au cours de l’émission « Discorama » de 1971, qu’il accorde à l’excellente Denise Glaser qui savait si bien discerner avec objectivité et ruse la véritable personnalité de chacun de ses invités. On y découvre aussi un Joe Dassin très attachant, très sincère, avec des improvisations musicales inédites qui nous démontrent qu’il était un artiste complet et cultivé (son jeu de guitare est particulièrement séduisant !).
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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 23:04

INTERMEZZO 03524

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« Vide Cor Meum »… Sublime 12ème et dernière plage de la « Soundtrack » d’Hannibal, le second volet des péripéties cannibalesques du Docteur Lecter admirablement interprété par Sir Anthony Hopkins. Je ne vais point vous narrer le film (vous n’iriez plus chez le boucher et vous deviendriez végétarien !), il vaut mieux directement passer à la plus belle scène, celle où l’Inspecteur Pazzi (Giancarlo Giannini) et sa charmante épouse assistent à un opéra en plein air dans la prestigieuse Florence… Cette dernière est subjuguée par la représentation, elle glisse un regard tendre et complice vers son mari qui manifestement a ses pensées ailleurs. Il y a de quoi car, à quelques rangs devant, à l’opposé d’eux, Hannibal est là et hume leur présence. Pazzi l’a également déjà repéré, craint qu’il se retourne, n’ose le regarder… Une inquiétude tenaillante se lit sur le visage de l’Inspecteur et, comme pour mieux encore jauger sa réaction, Lecter se retourne subitement sur sa future proie avec un sourire à la fois contemplatif et cynique. Pazzi feint de ne pas le voir mais ne peut éviter de croiser son regard. Il répond au sourire de Lecter par un petit hochement de tête crispé…

Inspiré de « La Vita Nuova », un texte écrit par Dante Alighieri, un poète florentin du Moyen-âge (1265-1321), « Vide Cor Meum » a été composé et produit spécialement pour ce long métrage par l’excellent musicien irlandais Patrick Cassidy avec la complicité d’Hans Zimmer (ICI), compositeur de la bande originale. Dominé par un ensemble de cordes chatoyant et des chœurs fabuleux (Libera Choir), les voix de la soprano australienne Danielle de Niese et du ténor Bruno Lazzaretti se mêlent délicatement et harmonieusement. C’est une délicieuse partition nantie de pure émotion qui invite à la réflexion, au recueillement. La ligne mélodique est parfaite, très bien structurée avec un dosage voix/instruments judicieusement équilibré, et admirablement interprétée par The Lyndhurst Orchestra sous la direction de Gavin Greenaway (le fils du célèbre auteur-compositeur Roger Greenaway, compère de Roger Cook avec qui il forma le fameux « couple » David et Jonathan). Bref, une musique qui ne manque pas de goût, qui vous dévore de l’intérieur, qui vous prend aux tripes, quoi !
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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 21:22

KEN THORNE 1

Pour le retour d’ « INTERMEZZO » en ce début 2012, je souhaite dédier ce nouvel article à Ken Thorne, compositeur britannique de musiques de films pour le cinéma et la télévision. Né le 26 janvier 1925, Thorne commence véritablement sa carrière en 1948 mais ce n’est qu’à partir de 1961 et de la comédie « Three on a Spree » de Sidney J. Furie qu’il sera régulièrement sollicité. L’année suivante, Richard Lester le choisit pour la musique de son long métrage « It’s Trad, Dad » et sera à l’origine de sa renommée puisqu’il s’occupera également des compositions additionnelles d’ « Help ! » en 1965 avec les Beatles, film pour lequel il sera nominé aux Grammy Awards. Thorne sera continuellement dans l’ombre de son réalisateur fétiche; son nom est crédité pour « How I Won the War » (1967) avec Michael Crawford et John Lennon. En 1968, il écrit le « score » pour « Inspector Clouseau » (« L’infaillible Inspecteur Clouseau »), troisième et seul film de la série qui ne fut pas dirigé par Blake Edwards (c’est Bud Yorkin qui se trouve effectivement derrière la caméra et l’inspecteur gaffeur est campé par Alan Arkin). Le couple Lester-Thorne se reforme en 1969 pour « The Bed Sitting Room » (« L’ultime garçonnière »). En 1971, son travail est largement apprécié pour « Un colt pour trois salopards » de Burt Kennedy avec, dans les rôles principaux, Raquel Welch, Robert Culp, Ernest Borgnine et Christopher Lee. Ensuite, c’est Robert S. Baker, le célèbre producteur du « Saint », qui l’allie à John Barry pour la musique de la fameuse série « Amicalement Vôtre » avec les inoubliables Tony Curtis et Roger Moore. Si John Barry (voir l'article  BARRY, MY NAME IS JOHN BARRY... IN MEMORIA) se charge des génériques de début et de fin des épisodes, c’est Ken Thorne qui écrit les musiques de transition ou d’accompagnement des scènes d’action qui les alimentent. Malheureusement, sa remarquable contribution sera occultée par le thème, il est vrai, très efficace, de Barry. Néanmoins, afin de réparer à ma façon cette ignorance et cette injustice, je désirerais quelque peu m’attarder sur les splendides compositions de Ken Thorne pour « Amicalement Vôtre ».

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Formidable organiste (il a étudié l’orgue pendant cinq ans à Londres), Thorne délivre un fabuleux morceau pop et psychédélique pour une des scènes principales de l’épisode « Un risque calculé » où Brett Sinclair et Danny Wilde (qui est confondu avec un dangereux criminel du nom de Lomax) sont censés se retrouver dans une discothèque.

Dans « Minuit moins huit kilomètres », pour la scène qui voit Brett Sinclair s’introduire dans l’appartement de Joan « Sidonie » Collins, il signe encore une partition parfaite, trèspop, où l’orgue et la guitare électrique sont prédominants.

Citons également, entre autres, deux morceaux très réussis : celui qui accompagne la démarche de Danny Wilde (en « général Cooley ») qui essaie d’emboîter le pas de June « Charlie » Ritchie alors qu’il est pris, avec Brett, dans un engrenage pour se rendre sur une base aérienne américaine afin d’intercepter un chargement d’or (à nouveau dans « Un risque calculé » où les percussions (bongo ou conga drums) et les cuivres (flûte et trombone) se juxtaposent admirablement) et celui du mémorable combat à l’épée de Danny affublé en majordome hongrois (!) contre l’un des sbires d’Hassockx (interprété par Andrew Keir) à la fin d’ « Un rôle en or » (meublé majoritairement par un piano qui martèle comme des percussions et une section de cuivres qui intensifie efficacement la densité de l’action).

Richard Lester le convie à nouveau, en 1974, à participer à l’aventure de « Terreur sur le Britannic » (avec une pléiade de vedettes parmi lesquelles Richard Harris et Omar Sharif) et plusieurs autres films du même réalisateur s’ajouteront à son palmarès : « Le froussard héroïque » (1975, avec Malcolm Mc Dowell), « The Ritz » (1976, avec Jack Weston et Rita Moreno), « Superman II » (1980 où il doit faire valoir sa composition en regard du légendaire thème écrit par John Williams, voir l'article  "JAWS" WILLIAMS) et « Superman III » (1983 où il réitère le même exploit de mêler sa propre écriture tout en essayant de ne pas s’écarter du thème principal !) après avoir fait une incursion dans le film d’horreur avec « La maison des spectres » (1982, de Kevin Connor avec Edward Albert, Susan George et Doug Mc Clure).

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Après avoir composé les musiques de « Signé : Lassiter » (1984, de Roger Young, avec Tom Selleck) et « L’enfer de la violence » (1984, de Jack Lee Thompson, avec Charles Bronson), Richard Lester et Ken Thorne se retrouveront une dernière fois pour l’anecdotique « Cash-Cash » (1984). À partir de 1985 et jusqu’en 2007, à l’une ou l’autre exception près, Ken Thorne se consacrera exclusivement à la musique de films destinés à la télévision. En écoutant très attentivement les partitions qu’il a écrites pour les 2ème et 3ème films de la saga « Superman », il est évident que Thorne n’a pas eu la reconnaissance à laquelle il aurait pu prétendre; d’autres se seraient certainement découragés en devant composer avec le travail de Williams. Il n’a pas hésité à relever le défi en respectant scrupuleusement le thème de Williams et en l’incrustant judicieusement dans ses compositions. Rien que pour ces deux films et, bien évidemment, pour la qualité des morceaux apportés aux épisodes de la série « Amicalement Vôtre », Ken Thorne a pu largement justifier son incroyable talent et démontrer qu’il était digne de figurer parmi les plus grands compositeurs de « soundtracks »...

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 19:58

INTERMEZZO 03524

 

220px-Toto Tambu

 

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David Paich/Mike Porcaro/Steve Lukather/Simon Phillips

 

Une fois n’est pas coutume, « INTERMEZZO » vous parle d’un album que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître…

5 août 1992… Les trois membres restants du groupe TOTO, Steve Lukather, Mike Porcaro et David Paich pleurent leur compère et ami Jeff Porcaro, le frère de Mike, décédé d’une brutale crise cardiaque à l’âge de 38 ans, alors qu’il était dans son jardin.  Tout le monde connaît l’importance de Jeff au sein de la formation : il en était l’un des fondateurs mais aussi et surtout le batteur. Et un incomparable batteur ! Alors, comment le remplacer quand on sait tout simplement qu’il est irremplaçable ! Simon Phillips est enrôlé pour la tournée qui doit suivre. Sa carte de visite regorge de multiples collaborations exceptionnelles avec, entre autres, Jeff Beck, Joe Satriani, Gary Moore et Peter GabrielSimon se montre directement à la hauteur : ses prestations sont impeccables et il participe à l’enregistrement du 9ème album du groupe, « Tambu », qui nous occupe dans le présent article, dont les séances s’achèvent en juillet 1995 aux Capitol Recording Studios à Hollywood. Empreint d’une très grande sensibilité (le CD est logiquement dédié à la mémoire de Jeff), cet album est certainement l’un des meilleurs de la discographie de TOTO. Tout d’abord, nos quatre amis jouent divinement bien. La voix de Steve Lukather est également assez grave et laisse échapper beaucoup d’émotions : écoutez « I Will Remember », « If You Belong To Me », « The Other End Of Time » et « The Road Goes On », il chante vraiment comme s’il regardait le ciel, à la recherche du visage de Jeff… Et puis, quelle qualité musicale et instrumentale dans chacun des morceaux qui composent ce magnifique album ! Formidables musiciens, Steve (guitares), Mike (basse), David (claviers) et Simon (batterie) sont impériaux et font preuve d’une très grande précision technique (l’excellent morceau instrumental « Dave’s Gone Skiing », d’une couleur Jazz/Rock, ainsi que le génial « Drag Him To The Roof » en sont les témoignages). Afin d’être complet, soulignons les participations des fabuleux et renommés percussionnistes Lenny Castro (sur « Gift Of Faith », « I Will Remember » et « The Other End Of Time ») et Paulinho Da Costa (sur « Baby He’s Your Man », « The Turning Point » et “Time Is The Enemy”) ainsi que les splendides Jenny Douglas-Mc Rae et John James dans les Background Vocals. La découverte de cet album incontournable que tout grand spécialiste de musique ne doit pas manquer d’écouter, je la dois vraiment à Marc Ysaye qui le présenta dans son émission matinale sur feu Radio 21, peu après sa sortie en octobre 1995. Son analyse pertinente et ses judicieuses recommandations avaient été plus que convaincantes et je m’empressai d’acquérir ce disque dont je vous propose d’entendre six titres sur les douze qui le garnissent : « I Will Remember », « Baby He’s Your Man », « Time Is The Enemy », « Drag Him To The Roof », « Dave’s Gone Skiing » et « The Road Goes On ».

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 18:42

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18 décembre 2010 ... Je regarde «bêtement» «  Les Enfants de la Télé  » sur TF1 Où la Plupart des téléspectateurs belges Attendent Une «dérive» du Ministre  Michel Daerden , L'invité surprise, D'une spéciale consacrée au cinéma de Dany Boon «  Rien à déclarer  »... Et soudain, Dans La Dernière partie de l'émission d ' Arthur , Une bouffée d'air frais envahit le plateau Avec L'Arrivée de Jean-Louis Aubert Qui aurait bien pu se Demander Ce qu'il Était Venu faire là ... L'ami Jean-Louis is poli, il sourit aux pitreries de Poelvoorde et consorts, il assister sagement Qu'on VEUILLE bien lui expéditeur la parole voiture Se il est là, Ce pas ne est versent les beaux yeux de la ligne Renaud ... Ce Pour parler, ne FUT-ce Qu'un bref instant, le fils album dernier «  Roc 'éclair  ». Et J'ai vraiment Été touché par sa gentillesse, sa simplicité, son fils sourire Mais aussi par la tristesse Qui perlait encore Dans SES yeux, accumulée par la perte récente de son fils père Qu'il Avait assisté Jusqu'a Son dernier jour sur fils allumé d'hôpital, la disparition d ' Olivier Caudron (créateur de la formation Lili drop ), fils ami d'enfance décédé le 17 janvier 2006, de Fred Chichin ( Rita Mitsouko ), victime d'un cancer non rapide le 28 novembre 2007, et de Guillaume Depardieu Pour qui il Avait chanté «  Un Monde Ailleurs  », LOR de Ses obsèques le 17 octobre 2008 ... Autant D'Êtres verser Lesquels il vouait Une profonde amitié. Alors, Presque verser exorciser TOUTES CES Douleurs, Jean-Louis se est isolé en Provence verser se concentrer sur l'écriture de son fils nouveau disque. Ensuite, Il Est revenu à Paris et un INVESTI Le Studio «  Labomatic  » de Dominique Blanc-Francard et Bénédicte Schmitt . S'entourant only d ' Albin de la Simone ( claviers ), de Denis Benarrosh ( batteries ) et de Julien Chirol ( cuivres et cordes ), Jean-Louis à Joué à «  l'homme orchestre  », NOTAMMENT DANS LE magnifique «  Maintenant Je Reviens  »Où il se démultiplie au piano, , aux guitares et à la batterie Avec Une déconcertante agilité et non le talent enorme. Les paroles sont belles, simples, Jean-Louis Nous revient tel un Qu'il Toujours Été Pour notre plus les Grand Plaisir.

Apres un bon «C'est Con Mais Bon  » aux très belles sonorités (jolies guitares , subtiles Cuivres ET harmonica AVEC de beaux clappements de mains en guise de percussions), le découvre le tubesque «  Demain Sera Parfait  » déjà très plébiscite par les radios Avec Un clip magnifique Dans Lequel Jean-Louis endosse non «  vieux pardessus usé  » et vient se meler aux sans abris versez Leur Apporter Un peu de réconfort ...

Vient ensuite le fabuleux «  Puisses-Tu  » Avec un très beau message de d'espoir face aux Nombreuses Désillusions Qui PEUVENT pourrir UNE VIE. Le très feutré «  Chasseur de nuages  ​​» et l'amusant «  Les Lépidoptères  », Dans Lequel Jean-Louis jongle avec les mots et les rythmes, précédent les poignants «  Demain Là-Bas Peut-Être  » (la voix de Jean-Louis Qui se pose sur une jolie guitare sèche et Quelques Envolées de cordes ) et «  Regarde-moi  » (aux couleurs franchement pays ). Le dernier étages de l'album is tout aussi bon Avec «  Le Matin Des Magiciens  » (la musique guérit, par magie, bien des Blessures), l'émouvant «  Marcelle  » (dédiée à Une bonne vielle dame centenaire Qui occupait la chambre d 'hôpital juste en visage de Celle de son papa ...), le troublant «  Aimer Ce Qui enfuit  », l'ONU des Plus Beaux morceaux de l'album, Qui Traduit la Nécessité de ne jamais Oublier les Valeurs de la Vie qui Nous were enseignées, et «  Roc 'éclair  » Qui donne le titre à l'album (l'hommage finale de Jean-Louis le niveau socioéconomique Chers disparus, en référence à juin grande entreprise française de Pompes Funèbres). CES 12 titres Sont Issus des 35 (!) Qui were Enregistrés Dont 7 police l'objet d'ONU CD Intitulé «  Hiver  » et inclus Dans Une édition limitée parue LOR de la sortie de «  Roc 'éclair  ». Après l'aventure «  Téléphone  » Qui aura Duré 10 ans, Jean-Louis Aubert Avait remarquablement négocié non dangereux virage Dans sa carrière.

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Tout le monde Était curieux de voir commenter il Allait Réagir Suite à la séparation du groupe et l'année suivante, il clouait le bec à SES détracteurs Avec «  Plâtre et ciment  », non premier album ... solide Qui délivrera PLUSIEURS frappe: «  Juste Une illusion  »,«  Les Plages (est Ici)  »et«  Quand Paris s'éteint  ».

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En septembre 1989, il sorte «  Bleu Blanc Vert  » riche de 16 titres Dont s'extraient «  Voila c'est fini  », «  Sid'aventure  », «  ILS cassent Le Monde  » et «  Le Long De L'eau  », l'ONU album pour Lequel il recoit les Précieux concours de Paul Personne , Axel Bauer , Princess Erika et Guesch Patti .

 

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Trois ans s'écoulent avant «  H  », le fils, plus gros succès discographique, Qui renfermé Les Tres Efficaces «  Moments  », «  Temps À Nouveau  » et «  Toi Que L'sur N'homme Pas  ». Personnellement, sur may Facilement rajouter Les Quatre Derniers titres de l'album, d'excellente qualité musicale: «  La Question  », «  Si Seulement  », «  La Bonne Étoile  » et «  Solitude  » ... Ce Ne pas Étonnant Que le disque SE Soit vendu un plus de 200.000 exemplaires! Si Princess Erika et Paul Personne Sont encore de la partie, Jean-Louis épatera vantent fils monde en Faisant appel au Mystère des Voix Bulgares ...

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En mai 1997, il Publie «  Stockholm  » Avec le magnifique «  Le Jour Se Lève Encore  » Qu'il composer Avec Barbara . Il reprend also «  Vivant Poème  » Qu'il Avait Créé pour Elle en 1996, une l'occasion de Son dernier CD «  Il me revient  » CES Contenant Deux Derniers titres. Un peu plus tard, en novembre 1997, la Grande Dame Brune s'éteindra ...

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En novembre 2001, il Edite «  Comme Un Accord  » Ne se distinguent «  Commun Accord  », «  Alter Ego  » et «  Milliers Millions Milliards  ». Je retiens also la seconde plage «  L'Essentiel  », «  Donne-Moi Une Raison  » et «  Cette Vie  ». Pas de tubes en puissance Mais rien que de bonnes chansons, tout de même ... JLA 1

Fin 2005, il Publie «  Idéal Standard  » Avec les très bons «  Parle-moi  », «  Ailleurs  », «  Sur Vit D'Amour  », «  On Aime (Comme On A Été Aimé)  » et «  À Ceux Qui Passent  ». Encore une fois, Jean-Louis NOUS livre des beaux Textes Sur L'amour, L'ESPERANCE ET L'Humanité ... A l'heure Où te TOUS Les fans de «  Téléphone  » rêvent à juin reformation ( Louis Bertignac et Richard Kolinka partants de Sont Alors Que Corine Marienneau , exprimant encore Quelques douleurs à l'Encontre de Jean-Louis Aubert , resterait à l'écart), Jean-Louis is sur les routes Pour une nouvelle grande tournée AFIN d'égrener fils nouvel album et il sérums de passage chez Nous à Forest national CE Prochain 7 mai. Dans un Prochain «  INTERMEZZO  », je reviendrai sur la period «  Téléphone  » ...

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 09:57

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Patrick, Alex et Chris Gibson, ça vous dit quelque chose ? Les Gibson Brothers, bien sûr ! Produits par Daniel Vangarde qui, avec Jean Kluger, Nelly Byl et Alex Francfort, est à l’origine de la plupart de leurs succès, les trois frères d’origine martiniquaise déboulent sur les pistes de danse en 1976 avec « Come To America ».

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Assez bizarrement, ce titre ne se retrouve pas sur leur premier LP de 1977 « By Night » contenant « Baby, It’s The Singer », mais bien sur le second intitulé « Non Stop Dance/Come To America » précédé par le single « Non Stop Dance ». Forts de ces deux premiers grands succès (« Come To America » bénéficie de trois tirages en Italie, Canada et Pays-Bas; « Non Stop Dance » est « pressé » en France et Pays-Bas) les Gibson Brothers ne comptent pas s’endormir sur leurs lauriers et repartent de plus belle à l’assaut des Charts en rééditant une version plus longue de « Come To America » (6’13 au lieu de 3’43 pour la version initiale) suivi, la même année, de la parution d’ « Heaven » (leur meilleur morceau aux niveaux de la densité musicale et de la résonance instrumentale, deux versions différentes en France sous la marque de disques « Zagora » (le 45 tours « normal » d’une durée de 3’55 et le maxi d’une durée de 7’30), trois pressages pour les États-Unis (une « promo » et un tirage normal sous « T.K. Disco »; un autre tirage sous celui de « M International »), un pour l’Espagne (« Carnaby ») et un pour le Canada (« RCA »)) et du réchauffé « Baby It’s The Singer » qui sort également en single sous pressage néerlandais (« CNR Records »).

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GIBSON BROTHERS-Heaven(1978)(frontal)

La popularité des Gibson Brothers s’amplifie dès la sortie de « Cuba » en 1978 : trente pressages différents en seront effectués (13 en 1978, 8 en 1979, 6 en 1988 avec la folie des « Remix », 1 en 1995 et 2 en 2000). Ce morceau deviendra leur « carte de visite » et parviendra même à se classer à une honorable 81ème place dans l’US Billboard Hot 100 Chart en 1979. Avec « Cuba », les sympathiques frères Gibson obtiennent un fameux visa pour s’expatrier (le morceau sort logiquement au Brésil) ainsi qu’un hit phénoménal pour promouvoir leur nouvel album. Evidemment, ils ne se creusent pas la tête pour y trouver un titre… « Cuba » est mentionné sur la pochette et repris en plage titulaire avec une version longue (7’28 !). Trois autres morceaux se feront remarquer : « Oooh What A Life » (n° 10 au Royaume-Uni), « Better Do It Salsa » et « Que Sera Mi Vida » (n° 5 au Royaume-Uni) qui feront l’objet d’autres inévitables singles. Ils auront également le bon goût d’y inclure l’excellent « Heaven ».

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Après avoir épuisé toutes les ressources de cet album, Les Gibson font leur réapparition en 1980 avec « Dancin’ The Mambo » qui annonce le LP « On The Riviera ». Si le succès n’est pas identique à celui de « Cuba », ce nouveau disque contient néanmoins de bonnes surprises comme « Mariana » (n° 11 au Chart anglais), le réussi « Latin America » et le plaisant « Dancin’ The Mambo ».

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L’année suivante, ils font paraître l’anecdotique single « Sheela » qui ne restera pas dans les mémoires, en transition de la sortie d’un LP « Quartier Latin » qui précédera une très longue période de… 24 ans sans nouvel album (« Blue Island » en 2005 contenant les incontournables « Cuba » et « Que Sera Mi Vida » !).

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En 1983, « My Heart Is Beating Wild (Tic Tac Tic Tac) » est leur dernier titre classé dans un Chart européen (n° 56 au Royaume-Uni) et il faudra attendre les années 1988-1989 pour le grand retour des Gibson avec la mode des « Remix » et autre « Megamix », « Silver Nights » (1983), « Hey Ho (Move Your Body) » (1984), « Emily » (1985), « Party Tonight » (1986) ne réussissant pas suffisamment à entretenir la flamme de leurs succès initiaux. « Let’s All Dance » (1991, avec David Christie, l’inoubliable interprète de « Saddle Up »), « Senora Maria » (1992), « Fire » (1996), « Happy People » (1996) et « Sunshine » (2005 en CD « promo ») n’ajouteront malheureusement rien à leur gloire passée, encore moins leurs récentes prestations scéniques (une sono « limite » débitant une bande son préenregistrée, rythmée à la batterie par le seul Patrick !)…

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 22:01

nehehyoussou1

Youssou 7 SECONDS

«  7 secondes  » un Vraiment un été méga tube Dans La Dernière Décennie du XXème siècle. Paru en 1994, Ce titre un composé par ETE SES Deux interprètes, Youssou N'Dour et Neneh Cherry AINSI Que par Cameron Mc Vey (il a Travaillé sur trois albums de Neneh Dont «  Man  » en 1996, comprising The present chanson, une collaboré , NOTAMMENT, Avec Massive Attack , Sugababes , Portishead et Tricky , de compagnon, il DEVIENT l'époux de Neneh et, ensemble, ILS créent en 2005 le groupe cirKus with their fille Lolita Lune et DJ Matt Karmil ) et le regrette Jonathan Forte ( 1964-2009), auteur-compositeur et producteur , Qui s'illustra Dans les mouvances «  trip-hop  » et «  pop-dance  » (il s'évertua à les répandre au Royaume-Uni et plus Connu sous le nom de Dollar Jonny , il participa à la création de «  lignes bleues  », le premier album dé Massive Attack ).

Youssou Neneh Man

Dès de la sortie, le single truste Les Premières place de Tous les Charts européens: n ° 1 en France (! Pendentif 16 Semaines des consécutives), en Suisse et en Italie , il Atteint le Top 3 Dans septembre OCCIDENTAUX paie (!): Pays- Bas (n ° 2), Royaume-Uni , Suede , Autriche , Allemagne , Irlande et Pologne (n ° 3). Dans le Reste du monde, il remporte non vif succès en Australie (n ° 3) et en Nouvelle-Zélande (n ° 7) Alors qu'au Canada , il ne apparait Qu'en 15 ème position de soi et classe, de justesse , Dans le Top 100 au Billboard américain (n ° 98).

Youssou Le Guide

La chanson apparait also Dans l'album «  Le Guide (Wommat)  » de Youssou N'Dour sorti available in 1994. De tres interessantes versions «  en direct  » were interprétées par Youssou en duo Avec Annie Lennox , au cours du concert caritatif, le 46664 Le Cap Concert , verser l'aide aux malades du SIDA, also Organisé en l'honneur de Nelson Mandela le 29 novembre 2003, et Avec Didon à Londres Pour le «  Live 8  », le 2 juillet 2005.  

 

Neneh Cherry et Youssou N'Dour  :

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Youssou Cirkus

Neneh Cherry POURSUIT Tranquillement sa voie au bras de son fils mari Burt Ford (le nom d'emprunt de Cameron Mc Vey ) au sein de Leur formation cirKus ET Apres un premier album «  Laylow  » en 2006, Neneh , Burt , Lolita Lune et Karmil Ontario Remis le couvert en 2009 Avec «  médecine  ». C'est le morceau «  Bells  » Qui Enlève la palme Avec, en prime, Deux remix  : le «  Grand rassemblement remix  » et le «  Get Loose Maintenant remix  ». Assurement, CES DEUX Dernières Ont ainsi de poinçon et Seront ainsi plébiscitées chez les DJ Que la version Initiale. La plage titulaire «  médicament de choix  » pas ne laisse indifférent de fils climat par angoissant Et Apres CES Deux titres, Il Est Un peu dommage d'Attendre only la 9 ème plage, La Meilleure de l'album, versez Quelque de entender choisi d'encore beaucoup plus les Intéressant: «  Johnny iCon  » JOLIMENT interprétée par la talentueuse Lolita Lune (Quelle voix, ELLE a qui Tenir de de, maternellement du Moins!). Les Deux Derniers morceaux, «  Medicine  » (jolies sonorités musicales Avec de subtiles guitares et percussions troublées par d'Inutiles Effets Spéciaux) et «  Every Day vie  » (essentiellement électronique Avec Un mélange de voix Plutôt réussi) contrastent par Leur conception musicale et Leur ligne mélodique à l'image de l'ensemble de l'album ou Les amateurs de hip-hop , trip-hop et pop-rock trouveront Parfaitement Leur Compte. 

youssoudakar

Album Complètement réussi verser l'artiste sénégalais Le plus Célèbre au monde with fils excellente «  Dakar-Kingston  » Dont «  Marley  », la plage titulaire (coécrite Avec Yusuf Islam alias Cat Stevens ), annoncer très Nettement la couleur des 15 morceaux est qui le composent : c'est du très bon reggae Joué par de très bons musiciens: le bassiste Michael Fletcher , le saxophoniste Dean Fraser , le guitariste Earl «  Chinna  » Smith donnent Le Meilleur d'eux-Mêmes sous la houlette attentive de Tyrone Downie , Commandes aux de l'album. Downie , l'ancien membre des Wailers Jusqu'à la disparition de Marley en 1981, was de l'ONU Vraiment Maître-setting for la conduite de l'album this: Youssou ne Pouvait Vraiment pas TROUVER quelqu'un de better approprié! Ajoutons les présences de Mutabaruka (au chant, poète dub jamaïcain), Patrice Bart-Williams (sur «  Joker  », formidable musicien allemand d'origine sierra-léonaise , il voue culte non à Marley et sa discographie se est enrichie en 2010 de la parution d'un Nouvel album «  One  »), Ayo (sur «  l'Afrique Dream Again  », compagne de Patrice with Qui ELLE un enfant eu un, du Nil , en 2005, this artiste, also de nationalité allemande, sorte fils nouvel album «  Billie-Eve  »CE Prochain lundi 7 mars 2011) et de Morgan Heritage (sur«  ne marchez pas loin  », groupe de reggae jamaïcain fondé en 1992 Dont le premier album«  Miracle  »parut en 1994; Leur dernier opus«  Mission in Progress  »Date de 2008 et ILS Ont sorti non plus de en 2009). N'ayant pas hesite à Prendre possession des légendaires studios Tuff Gong cher- Ë Bob Marley , Youssou N'Dour present non travail musical trés soigné, richement cuivré et enrobé de fils timbre de voix si reconnaissable. J'ai vraiment flashé also sur «  Black Woman  », «  Survie  » (interprète en français), «  Bagn Len  » et «  Bamako  »; bref, si vous aimez le reggae , absolument album sur this de précipitez-vous!

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 20:10

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En attendant le premier numéro de « MUSIQUES À GOGO », la nouvelle rubrique « façon télé » qui révolutionnera, du moins je l’espère, la manière de présenter un article sur un blog, voici donc un « INTERMEZZO » SPÉCIAL « DISCO »… Ressortez vos pantalons à pattes d’eléphant et vos chemises à cols « pelle à tarte » ! 

Freda Payne

Freda2

 

D’abord, pour commencer, voici Freda Payne en 1977 avec « Love Magnet » issu de son album « Stares and Whispers ». Ce titre obtint une très honorable 18ème position dans le classement « US Dance ». En 1977, j’avais donc 15 ans et j’étais toujours à l’affût de la moindre nouveauté qui pouvait me faire dépenser de l’argent. Quand j’entendis ce morceau typiquement « disco » bourré de cuivres, de cordes et de percussions survolés d’effets sonores à la « Star Wars » derrière une terrible voix qui ressemblait étrangement à celle de Donna Summer, je me renseignai très rapidement sur son interprète dont le nom ne me disait franchement rien ! Freda Payne ?! Alors que je croyais qu’elle venait de « débarquer », la belle (elle a fêté ses 68 ans ce 19 septembre !) n’en était pas à son premier succès. En effet, son second single « Band Of Gold » en 1970 décroche la 1ère place dans les Charts britanniques et est n° 3 aux États-Unis, dans la catégorie « US Pop ».

Composée par le fameux trio Holland-Dozier-Holland, à l’origine de la découverte de Freda qui signe sous leur label Invictus (pour la petite histoire, l’identité des trois individus fut dissimulée sous le nom d’Edythe Wayne dont ils se sont servis pour signer le titre, afin de « contourner » un différend avec Berry Gordy, le boss de la Motown), ce titre propulse immédiatement Freda Payne parmi le gratin des « Divas de la Soul ». Les succès s’enchaînent avec le single suivant « Deeper And Deeper » (n° 9 dans le classement « US R&B »), « Cherish What Is Dear To You (While It’s Near To You) » (1971, n° 11) et “Bring The Boys Home” (1971, n° 3). Toutefois, après son dernier single en 1971, “You Brought The Joy” (n° 21), les autres chansons passeront plutôt inaperçues, ne se classant plus que dans le dernier quartier du Top 100. Assez paradoxalement, « Love Magnet », que j’avais remarquée, constitue son dernier hit avant deux albums parus chez Capitol, « Supernatural High » (1978) et « Hot » (1979), précédant une longue absence de… 16 ans ! La discographie de Freda reprend donc à partir de 1995 mais le meilleur est malheureusement bien loin malgré deux dernières réalisations au cours de cette décennie (« Come See About Me » en 2001 et « On The Inside » en 2007)…

Karen Young

Prise de Karen Young Hot

Karen Young… Le nom de cette chanteuse, au premier abord, ne vous dit peut-être rien non plus et pourtant, elle défraie les hits parades avec le fantastique « Hot Shot » en 1978. Nantie d’une puissance vocale hors du commun, Karen est également reconnue pour l’énergie féroce qu’elle déploie pour interpréter cette chanson qui constitue son seul et unique tube au cours de sa trop brève existence (elle est décédée en 1991 à l’âge de 39 ans des suites d’une hémorragie subite). Après « Hot Shot », elle essaie de rééditer le même succès avec « Bring On The Boys » mais la chanson n’aura pas le même impact sur le public. D’autres titres émailleront sa discographie comme les singles « Dynamite » (1981), « Deetour » (1981), « Expressway To Your Heart » (1982), « Hot For You » (1983), « You Don’t Know What You Got » (1983) et “Come-A-Runnin’” (1984) qui se retrouveront, avec d’autres chansons, sur une compilation CD « The Best Of Karen Young : Hot Shot » composée de 18 plages.

Edwin Starr ---- Clean - 1978-.jpg

Edwin Starr (1942-2003) a connu un énorme succès avec la chanson « War » en 1970 (n° 1 aux États-Unis et n° 3 en Grande-Bretagne) dont une première version avait été enregistrée par The Temptations. Elle fut notamment reprise par Bruce Springsteen et son E-Street Band en 1985. En 1979, alors que le Disco déferle sur la planète entière, il sort « Contact » (n° 65 aux États-Unis et n° 6 en Grande-Bretagne) et « H.A.P.P.Y. Radio » (n° 79 aux États-Unis et n° 9 en Grande-Bretagne), deux joyaux qui font fureur sur les pistes des discothèques. Je ne savais quel titre vous proposer et puis finalement, je vous invite à les écouter tous les deux car ils ont une belle continuité rythmique avec, en commun, une intro qui ne laisse pas insensible !

Edwin Starr Bonne Radio

Edwin a commencé à chanter à l’âge de 15 ans et c’est avec « Agent Double’O’Soul », un titre inspiré de la saga des James Bond, qu’il se fait enfin remarquer en 1965. Juste avant son plus gros hit, il édite « 25 Miles » en 1969, un superbe morceau issu de l’usine « Motown », qui se classe en 6ème position au Billboard

Sa carrière est définitivement lancée mais curieusement, après « War », il devra attendre la période « Disco » pour faire à nouveau parler de lui. Le début des années 80 s’avère anecdotique et Edwin Starr s’allie avec le fameux trio Stock, Aitken et Waterman (la fabrique de tubes pour Rick Astley, Kylie Minogue, Jason Donovan, Cliff Richard, Donna Summer…) pour « Whatever Makes Our Love Grow » en 1987 qui ne décrochera qu’une lamentable 98ème place dans le Top 100 britannique… Pendant les années 90, Edwin Starr se fait très discret et il fera un ultime comeback à l’aube du 21ème siècle en reprenant les deux titres qui lui avaient permis de connaître la gloire, « 25 Miles » et « War », juste avant de partir vers un monde meilleur le 2 avril 2003 à l’âge de 61 ans, victime d’une crise cardiaque foudroyante alors qu’il prenait tranquillement un bain…

Jesse de Nice

Jesse Green ! Ah… Dommage qu’il n’ait pu faire une autre carrière que celle qu’il a connue. Avec une voix aussi chaude que la sienne et un physique aussi élancé que celui de Marvin Gaye, il aurait pu laisser une trace beaucoup plus nette dans les mémoires. Né en 1949 à Kingston en Jamaïque, Jesse est attiré très jeune par la musique et n’a qu’une seule ambition : il veut plus tard en faire son métier. Ses études musicales commencent par l’apprentissage de la guitare et de la batterie. Mais il s’aperçoit également que ses capacités vocales ne sont pas dédaignables au succès qu’il recueille au sein des groupes auxquels il se joint. Dans l’espoir de se faire remarquer, il n’hésite pas à accepter le moindre cachet afin de se produire au cours de festivités diverses, de soirées musicales organisées dans des clubs ou des hôtels. C’est en 1974 qu’il fait la rencontre de Jimmy Cliff et qu’il intègre son orchestre. Avec cette immense vedette, Jesse acquiert de plus en plus de maturité et prend conscience qu’une réelle chance de percer s’offre à lui. Convaincu de cette opportunité, Jesse enregistre des covers très célèbres de soul et de reggae qui ne passent pas inaperçus et le rêve se concrétise enfin : il signe un contrat avec le prestigieux label EMI et sort dans la foulée un hit monumental : « Nice And Slow » produit par Ken Gibson (qui s’occupera aussi, entre autres, d’Alison Moyet et de Craig David) et Dave Howman (à l’origine de succès pour Joe Dolan, Kelly Marie, The Drifters,…). Très apprécié outre Manche et en Belgique, le titre tarde à décoller en France où il peine pour intégrer le Top 100 dominé par Johnny Hallyday (« Derrière l’Amour »), Boney M (« Daddy Cool ») et Gérard Lenorman (« Gentil Dauphin Triste »).

Jesse bascule

Le second single « Flip », beaucoup plus rythmé et plus « funky », est également très bien accueilli en Belgique ainsi que dans nos discothèques.

Jesse Vert1Jesse Green2Jesse Green3Jesse Green4Le 3 juillet 1977, Jesse Green est l’un des principaux invités de l’émission « Musique And Music » de Jacques Martin dont Claude François est la grande vedette. Claude François a tenu personnellement à ce qu’il soit présent et à cette occasion, il interprète une nouvelle chanson « Come With Me » dont quelques passages instrumentaux et, plus particulièrement, le pont musical font indéniablement penser à « Love’s Theme » de Barry White

Début 1978, le gentil jamaïcain sort son premier LP, tout naturellement intitulé du titre de son dernier single, dont la face B est emmenée par « Disco Crazy » qui fera l’objet d’un prochain 45 tours. Suivront le single « Do You Like It Like That » (1980), un album paru chez Milan Records reprenant ses principaux tubes ainsi que quelques inédits dont « 1, 2, 3, Let’s Go » (1981) et puis… il faudra attendre 1992 pour un nouveau single « You Bring Out The Best In Me » qui précédera un ultime « Cupid » en 1995 avant un inévitable « The Best Of Jesse Green » paru la même année, composé de 18 titres avec des remix de « Nice And Slow » et « Flip ». Depuis, Jesse a cessé d’enregistrer et s’est consacré uniquement à sa carrière de musicien de studio…

Sea Sex Sun

Enfin, je terminerai par « Sea, Sex and Sun » de Serge Gainsbourg en 1978 qui alimentera la bande originale du film « Les Bronzés » de Patrice Leconte. Malgré son dédain évident pour le style, Gainsbourg s’est amusé à faire du Disco, pathétique, peut-être, mais convaincant, juste pour prouver qu’il pouvait également s’y frotter avec bonheur (95ème position dans le Top 100 de 1978 dominé par les Bee Gees avec « How Deep Is Your Love », John Travolta et Olivia Newton-John avec « You’re The One That I Want » et Umberto Tozzi avec « Ti Amo »). Gainsbourg aimait la provocation, on le sait, et c’est vrai que cette « création », dont la version anglaise est consternante, contraste fortement avec le contenu de deux chefs-d’œuvre : « L’Homme À Tête De Chou » (1976) et « Aux Armes Et Caetera » (1979) qui encadre la parution de ce 45 tours. Gainsbourg aimait se faire plaisir, s’offrir une petite récré, comme il l’avait fait précédemment avec « L’Ami Caouette » en 1975, sorti aussi après un autre album mémorable, « Rock Around The Bunker ». 

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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 19:59

Niveau 42-45

Level 42 fête cette année ses 30 ans d’existence, une bonne occasion donc de « faire la une » de ce nouvel article d’INTERMEZZO. Level 42, c’est avant tout le groupe de Mark King, le véritable leader, un sensationnel guitariste; pour ma part, l’un des meilleurs au monde. Actuellement, la formation se compose, outre King (basse et voix), de Mike Lindup (claviers et voix, parti en 1984 et revenu en 2006), Gary Husband (batterie), Lyndon J. Connah (claviers et voix), Nathan King (le frère de Mark, guitare), Sean Freeman (saxophone) et de Pete Ray Biggin (arrivé en 2010, suppléant à Gary Husband à la batterie). Le groupe naît au tout début des années 80 sous l’impulsion de Mark King, du batteur Phil Gould et du claviériste Wally Badarou, ce dernier se limitant à des prestations en studio. Ils seront rejoints par Mike Lindup et par le guitariste Dominique Miller qui sera aussitôt remplacé par Boon Gould. King et sa bande commencent par un premier album, en 1981, tout naturellement intitulé « Level 42 » pour bien affirmer l’identité de la formation et de ce disque se dégage le hit « Love Games » avec un son bien particulier issu du jeu de guitare développé par Mark King, appelé « slapping bass », un style de jeu très personnalisé dont King, avec grand talent, se servira à profusion dans la confection des prochains tubes et qui sera, en quelque sorte, la marque de reconnaissance du groupe. 

Suivra, la même année, « Strategy/The Early Tapes », une compilation de démos avec le fabuleux « Mr Pink » où la dextérité et la maîtrise de Mark King se dévoilent au grand jour comme un véritable coup de poing dans la figure ! En 1982 sort « The Pursuit Of Accidents », un opus sans un tube digne de ce nom, seul le morceau « The Chinese Way » se détachant quelque peu des 9 chansons qui composent l’album.

niveau 1

Le succès vient ensuite en 1983 avec « The Sun Goes Down (Living It Up) » qui lance la carrière du groupe, une ligne mélodique bien en place avec une rythmique implacable admirablement partagée entre les claviers de Lindup et la basse de King ! Toujours la même année paraît « True Colors » avec le dantesque « Hot Water » durant lequel King s’amuse à marteler sa basse de telle façon qu’il en produit vraiment un son incroyable. En 1985, le groupe décide déjà de sortir un « best of » intitulé « A Physical Presence » dont la « présence » dans les bacs sera très limitée puisqu’il sera suivi d’un nouvel album « World Machine » emmené par le méga tube « Something About You ».

Niveau + 42

Désormais, avec ce titre, il faudra compter avec « Level 42 » qui atteindra un… niveau de popularité encore supérieur avec l’album suivant « Running In The Family », en 1987, avec les hits « Running In The Family » et surtout « Lessons In Love », plage titulaire de l’album. Le groupe poursuit sur sa lancée avec « Staring In The Sun » en 1988 avec, personnellement, le meilleur morceau qu’il n’ait jamais créé, à savoir l’immense « Heaven In My Hands » avec une intro géniale où les claviers de Lindup et la basse de King se marient encore une fois à merveille.

Le succès devenant (sans doute) trop facile, King et ses compères prennent de plus en plus de temps pour retourner en studio. En effet, « Guaranteed » paraît en 1991 suivi, 4 ans plus tard, par « Forever Now » qui marquera la fin temporaire de « Level 42 ». Assez bizarrement, ces deux derniers albums, sans être mauvais, loin de là, semblent être des « plats réchauffés » et Level 42, ayant subi entre-temps plusieurs séparations et reformations, éclate donc après un « Live At Wembley » mémorable en 1996. 

Niveau 2

Mark King continue seul mais éprouve beaucoup de difficultés à se faire oublier du nom de sa formation. Son seul album solo « One Man » sortira d’ailleurs sous la dénomination « Level 42’s Mark King ». Level 42 renaît de ses cendres en 2006 avec « Retroglide », 6 ans après une nouvelle compilation dénommée du titre de l’une de leurs premières chansons enregistrées, « Turn It On », dans lequel le groupe renoue avec la même recette, « Dive Into The Sun » et « Rooted » résonnant comme des morceaux écrits durant leur période de gloire des années 80… Depuis, un « Ultimate Collection » en 2006 et un « Very Best Of » en 2009 ont ravivé la flamme chez les fans et Level 42 est donc revenu, à leur plus grande joie, sur la scène du Nokia Theatre Times Square de New York, ce dernier 23 juillet 2010, pour un grand concert afin de fêter un 30ème anniversaire basé sur la rétrospective de leurs plus grands tubes. Et ce n’est pas fini ! Le site officiel du groupe annonce la prochaine sortie d’un box 4 CD « Living It Up 30th Anniversary » et d’un DVD « Live In Holland 2009 » accompagné de 2 CD !

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 09:08

Un «   INTERMEZZO   » 5 étoiles ...

1 étoile pour ce duo inédit, Joe Cocker et Adriano Celentano. Lors d’un show à la RAI UNO en 1999, ils interprètent ensemble le superbe morceau composé par Joe et son fidèle claviériste Chris Stainton, « High Time We Went » (dont vous pouvez retrouver une fabuleuse version sur l’album « Joe Cocker Live » de 1990). Cette rencontre mémorable ne pouvait qu’avoir lieu dans la mesure où le rocker italien en avait fait une adaptation sous le titre « L’Artigiano »…

Adriano Celentano

1 étoile pour « Svalutation », le hit d’Adriano en 1976… Un tube indémodable et surtout une interprétation qui n’appartient rien qu’à lui lorsqu’il se défonce sur « Svalutation ! » à 1’44"… Mort de rire !

1 étoile pour cette merveilleuse chanson, « A Boy From Nowhere », un petit bijou que Sir Tom Jones (qui fêtera cette année son 70ème anniversaire) « polit » avec sa voix de diamant… Ce titre lui permet, en 1987, de se hisser n° 2 dans les Charts britanniques, une performance qu’il n’avait plus accomplie depuis son tube « Say You’ll Stay Until Tomorrow » en 1976 (n° 1 à l’U.S. Country Chart et n° 15 au Billboard Hot 100). 

un m

Allez, je vous propose les 2 titres pour le prix d’1… « LA MUSIQUE POUR TOUJOURS » ne recule devant aucun sacrifice… pour le plaisir de ses fidèles visiteurs ! Retrouvons donc Tom sur scène en 2002 avec en toile de fond, le magnifique château de Cardiff pour la première chanson et dans son inoubliable show télévisé Tom Jones Show du début des années 80 pour la deuxième…

Et… Jamais 2 sans 3 avec le morceau « le plus fort » de son répertoire, je veux bien sûr parler de son « Resurrection Shuffle » de 1971… Woaw !

tomjones012

1 étoile pour son rival… Englebert Humperdinck qui, ma foi, ne se défend pas mal du tout dans « Love Is A Many Splendored Thing » lors d’un concert à Londres en 2000. Pour la petite histoire, cette chanson est issue de la bande originale du film du même titre avec William Holden et Jennifer Jones (en français, « La Colline de l’Adieu ») réalisé en 1955 par Henry King. Elle a été récompensée d’un Oscar de la Meilleure Chanson et reprise en français sous le titre « Rien N’est Plus Beau Que l’Amour » par Shake en novembre 1977.

Englebert

Enfin, la dernière étoile de cet « INTERMEZZO » pour la belle Annie Lennox et son… « Little Bird » sorti en single en 1993 et extrait de son formidable album « Diva » de 1992 (son premier album solo, séparée de son compère Dave Stewart d’Eurythmics) qui contient également, entre autres, les célèbres « Why » et « Walking On Broken Glass ». 

Annie Lennox

Outre son magnétisme et son physique irréprochables, Annie a un très joli timbre de voix. C’est une artiste que j’apprécie beaucoup pour son indéniable talent : outre sa collaboration légendaire avec Stewart, elle a prouvé qu’elle pouvait avoir autant de succès à mener une carrière en solo… Le single propose un autre titre de qualité : « Love Song for a Vampire », extrait de la bande originale du « Dracula » de Francis Ford Coppola. Grâce à ces deux chansons, le single a atteint la 3ème position dans les Charts Britanniques. Vous vouliez une petite dernière pour terminer ?... N’insistez point, la voici, rien que pour vous…

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