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17 juin 2016 5 17 /06 /juin /2016 20:52

LE BLOG NOTE DE BERNIE

JULIO IGLÉSIAS : JE N'AI PAS CHANGÉ (1979)

S’il ne s’était pas cassé la jambe, serait-il resté gardien de but du Real de Madrid ? On ne le saura jamais à part qu’il se félicite de ce coup de destin pour connaître une brillante et lucrative carrière de chanteur qu’il continue toujours alors qu’il célèbrera bientôt son 73ème anniversaire le 23 septembre prochain… C’est la composition musicale qui le sauve de l’ennui et de son long rétablissement dans sa chambre d’hôpital. À longueur de journées, il écrit sans cesse avec pour objectif de se rendre dans les maisons disques dès qu’il sera capable de se déplacer, même avec des béquilles, pour leur proposer ses textes. Il signe chez Columbia Records chez qui il édite « Yo Canto » son premier album. En 1970, il représente l’Espagne au Concours Eurovision de la Chanson, avec « Gwendoline » et termine 4ème sur 12 pays participants, qui voit la victoire de Dana, la représentante de l’Irlande, avec « All Kinds of Everything ». En 1972, il connaît un premier grand véritable succès avec « Un Canto A Galicia » extrait de l’album « Por Una Mujer » qui assoit non seulement sa notoriété dans son pays d’origine mais également en Europe et plus particulièrement au Royaume-Uni où les petites anglaises ne restent pas insensible à sa voix chaude légèrement rocailleuse et à son physique de sportif. En 1973, sa popularité envahit l’Allemagne avec un premier album intégralement enregistré dans la langue de Goethe. Toujours en 1973, il publie « Soy » qui le propulse au rang de vedette sur le plan international. L’année suivante, il revient pour un nouveau disque afin de satisfaire ses fans germanophones pour ensuite toucher le marqué sud américain avec « Manuela » qui lui permettra également de percer en France avec l’appui de Claude François et Nicole Croisille qui seront parmi les premiers artistes français à le côtoyer sur les plateaux de télévision. À partir de 1976, il sera définitivement adopté par le public de l’Hexagone avec un premier 45 tours « Ce n’est qu’un au revoir » accompagné, en face B, du titre « Ne t’en vas pas je t’aime » coécrit par Pierre Delanoë et Laurent Rossi, le fils de Tino. Dès lors, Julio Iglésias se partagera entre son pays d’adoption et ses nombreux concerts à l’étranger qui lui feront connaître d’autres publics, lui qui parle couramment cinq langues. Récemment, il confiait qu’avec les années, il a découvert « que le sucre est mauvais et que l’on perd ses cheveux ». Mais il a aussi appris « à ne pas juger les gens, à ne pas se sentir coupable et à faire la différence entre la générosité et l’avarice ». Continuant à captiver les jeunes et les moins jeunes du monde entier, celui qui est l’artiste latin à avoir vendu le plus de disques au monde reste comme il a toujours été, direct, loquace, perfectionniste et imprévisible avec un sens de l’humour taquin. Surtout, Julio, ne change pas…

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commentaires

T
Julio for ever !
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J
Imparable Julio Iglesias avec ce tube de l'année 1980 "Je n'ai pas changé" qui s'écoulera à près de 300 000 exemplaires . Une belle époque ou Renaud (dont vous ne parlez pas sur votre blog, dommage) vendra plus de 150 000 exemplaires de son 45 tours "Marche à l'ombre".
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